Bien vieillir c’est plus que simplement demeurer en bonne santé

Demandez à n’importe quelle personne ce que signifie bien vieillir et il ne fait aucun doute qu’elle vous répondra que cela veut dire avoir une bonne santé physique.



L’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV)* a récemment confirmé que beaucoup d’aînés se limitent à voir le vieillissement sous cet angle. En se basant sur les réponses à la question « Pourquoi certaines personnes vieillissent-elles plus en santé que d’autres? », l’étude démontre que plus de 85 % des 50 000 répondants, âgés entre 45 à 85 ans, affirment être en bonne, très bonne ou excellente santé.



En ce qui a trait à des problèmes de santé précis, 34 % des répondants ont dit souffrir d’hypertension artérielle, 15,9 %, de dépression, 15,3 %, de diabète, 13,2 %, d’un cancer, 9 %, de cardiopathie et 8,5 %, d’arthrose, entre autres maladies.



Bien vieillir ne se limite pas à conserver une bonne santé physique



Comme l’a souligné André Picard*, chroniqueur spécialisé en santé au Globe and Mail, la majeure partie de ces problèmes de santé peuvent être gérés et, dans l’ensemble, les conclusions de l’ÉLCV sont positives et contribuent à faire tomber les stéréotypes négatifs qu’on observe souvent en ce qui concerne le vieillissement.



Par ailleurs, André Picard a également fait valoir que le vieillissement ne se limite pas à la gestion des maladies.



« En vieillissant, les gens n’ont pas uniquement besoin de soins de santé, dit André Picard. Ils ont également besoin d’être entourés et d’avoir accès à des services qui leur permettent de continuer à vivre et à s’épanouir. »



De nombreuses recherches ont démontré qu’être entouré de personnes bienveillantes et solidaires, c’est-à-dire ne pas être seul, est essentiel à un processus de vieillissement heureux et en santé. En fait, beaucoup d’études* indiquent maintenant que la solitude représente un plus grand risque pour la santé que l’obésité et le tabagisme. Comme l’a noté M. Picard, l’ÉLCV* a également constaté qu’une femme sur trois et un homme sur cinq âgés de plus de 75 ans se sentaient socialement isolés.



Maintenir ses liens sociaux et son appartenance à une communauté



Il peut être plus difficile de maintenir des liens sociaux au fil des années. Les aînés qui ne conduisent plus peuvent moins aisément retrouver leurs amis. Des problèmes de mobilité peuvent empêcher les gens de participer à des activités ou à des événements sociaux qu’ils aimaient autrefois. En outre, les personnes qui ont perdu un conjoint et qui vivent maintenant seules peuvent aussi se retrouver aux prises avec une combinaison de deuil et de solitude.



L’un des avantages pour les aînés vivant dans une résidence est que le soutien communautaire y est intégré et qu’il peut facilement être adapté aux préférences et aux besoins individuels de chacun. Les expériences et les commodités servent de catalyseurs pour rassembler les gens tout en favorisant les nouvelles amitiés selon leur champ d’intérêts communs ou encore grâce aux occasions qui leur sont données de se réunir. Ces relations peuvent devenir plus riches, plus épanouissantes et générer un sentiment d’appartenance – toutes des composantes d’une vie saine et gratifiante.



La vie en résidence des temps modernes



Dans le passé, l’option de vivre en résidence devenait envisageable uniquement au moment où la santé physique d’une personne se détériorait. Le but principal d’une résidence était de fournir un lit, des repas et des services de santé. Les gens avaient souvent l’impression que déménager représentait une perte – tant au niveau de la santé que de l’autonomie.



Cependant, il en est tout autre avecles résidences d’aujourd’hui. Les aînés qui sont actifs se font des amis et intègrent une communauté, et beaucoup gagnent en autonomie, simplement parce qu’ils y obtiennent le soutien nécessaire pour rendre leur vie plus facile et plus heureuse. Les personnes qui se sentaient auparavant accablées par les corvées d’entretien ménager – peut-être combinées aux difficultés de faire le marché par mauvais temps ou de gérer les médicaments – trouvent une nouvelle liberté lorsqu’ils emménagent dans une résidence.



Plus de contacts, plus de soutien physique, mental et social au besoin, et une tranquillité d’esprit générale : tous ces éléments peuvent rapidement contribuer à une vie plus gratifiante et saine, une équation parfaitement adaptée aux aînés canadiens d’aujourd’hui.



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Voici les références des sources utilisées pour ce blogue, en ordre d’apparition (en anglais seulement) :



1) Raina, Parminder; Wolfson, Christina; Kirkland, Susan; and Lauren Griffith. The Canadian Longitudinal Study on Aging (CLSA). online:
2) Picard, Andre. “New study aims to provide clues on how Canadian seniors can age healthily.” 2018, online:

3) Tate, Nick. “Loneliness Rivals Obesity, Smoking as Health Risk.” 2018, online: